mercredi 30 novembre 2016

CONCOURS: UNE NOUVELLE.....POUR FAIRE PEUR!



Le mois de novembre est fini. Il est temps de se mettre à lire les meilleurs récits des élèves.  Pour illustrer ces nouvelles, j'ai choisi l'oeuvre de René Magritte. Qui est-ce?  Et bien un nouveau petit concours s'ouvre. Cherchez et présentez votre travail.... vous avez jusqu'après les vacances de Noël. 


René Magritte, Le fils de l'homme, 1964

VOICI DONC LES MEILLEURES NOUVELLES.
(L'ORDRE EST ALÉATOIRE, À VOUS DE CHOISIR!)

Une confidence.
Magritte, Les amants, 1928


-        "-Merde, mon discours!" cria Charles, tandis qu’il ramassait ses papiers éparpillés sur le sol. Il           doit être parfait, il doit être parfait… complètement parfait… Il répéta cela plusieurs fois.
-        -Oh, Charles ! Tu as encore l’idée de le présenter à tout le monde ?  Lui demanda ma mère,                  Christine.  Tu sais que tu ne peux pas… tu n’es pas capable …
-          -Tais-toi ! La fille est en train de nous écouter."
Effectivement, comme chaque nuit, j’étais assise dans les escaliers en train d’écouter les conversations de mes parents. C’était bizarre parce qu’ils parlent toujours sur des choses très étranges et sur des sujets qu’aucun père ne voudrait que son enfant sache, mais, apparemment, mon père était une exception: chaque nuit, il m’observait depuis ma cachette, il souriait, et il baissait les yeux. Un acte de complicité, je crois.
Ce jour-là, j’étais très fatiguée et ils étaient en train de parler sur des choses tellement effroyables et affreuses que j’avais décidé d’aller dormir.
Avant d’entrer dans ma chambre, j’allai à la salle de bain pour me brosser les dents. Lorsque je voulus sortir, la porte se bloqua. Quelqu'un était en train de la bloquer. Quelques-uns...
-         "- Papa ! Maman ! La porte de la salle de bain est bloquée. Au secours! Je suis enfermée. Criai -je        de toutes mes forces.
-         - Ne t’inquiète pas, ma petite. C’est moi, papa. Mais je ne vais pas l’ouvrir. Ce soir tu as trop                écouté, n’est-ce-pas, Christine ?
-         - Exactement, et c’est pour cela que tu vas rester enfermée là pendant que nous nous occupons de          nos affaires. Répondit ma mère.
-          - Vos affaires ? Vous voulez … J’essayai de  répondre.
-          -  Au revoir, ma confidente."
Après des centaines de tentatives pour sortir de cette petite prison, je m’endormis dans la baignoire.
Le lendemain, je fus réveillée par quelqu'un cognant à la porte. C’était ma grand-mère.
-         "- Ma chérie ! Qu’est-ce que tu fais ici ? Allez, lève-toi ! On s’en va. Il y a eu des homicides                 multiples dans ce quartier. Je ne veux pas que tu vives cette expérience traumatisante.
-          - Mais mamie, écoute-moi. Je sais qui est derrière  ces meurtres.
-          - Chloé, arrête de dire n’importe quoi… C’est un sujet très délicat.
-         - Oui, je sais… Mais, hier papa et maman étaient en train de les planifier, j’ai tout écouté. Et ils le        savent, ils savent que je sais tout, je suis leur confidente.
-          -Oh… ma chérie… viens ici… Tes parents sont morts il y a dix ans."
Kamar Boughaba, 2ème Bach.




Le néant






 René Magritte , Le faux miroir  (1928)
"Merde, mon discours !" s'écria-t-elle pendant que les dernières lettres de ses manuscits s'évanouissaient devant elle. Elle regarda ses alentours: tout était en train de s'effondrer, les murs de sa chambre, les plantes du jardin, même le ciel qui luisait. À la fois calme et désesperée, elle essaya de s'emparer des derniers mots qui flottaient devant ses yeux, mais ils glissaient entre ses doigts comme s'il s'agissait de sable.
Elle avait laissé écrit tout ce qui lui était arrivé, pour pouvoir le lire au bon moment et ne pas risquer de l'oublier: comment on l'avait séquestrée, droguée et emprisonnée quelque part où la réalité et la fiction ne semblaient se distinguer l'une de l'autre, et qui disparaissaient et réapparaissaient aussitôt.
Quand cela arrivait, elle prenait beaucoup de temps à se rappeler de ce qui s'était passé.
Elle était dans un cercle qui ne finissait pas et était constamment observée par un être qui anéantissait son espoir aussitôt elle en avait pris possession.
Et voilà qu'elle venait tout juste de terminer son énième discours et que le sol, ses mains et tout son propre être disparaissaient encore une fois.
Le néant. L'endroit où tout lui arrivait.
Elle se sentait hors de son corps (parce qu'elle l'était, d'ailleurs). Elle s'était toujours méfiée du concept d'"âme", mais elle avait commencer à s'en douter: comment était-ce possible qu'elle ne sentait absolument rien, et en même temps, elle savait qu'elle existait ? Comment était-ce possible qu'elle fut consciente de que rien n'existait autour d'elle, et pourtant, elle percevait un regard qui la traversait, et en plus, connaissait parfaitement la forme de l'horrible être d'où ce que regard provenait ?
Il n'y avait absolument rien, exceptée ce qu'elle ressentait: de la peur, de l'angoisse, de la désespoir, tout cela ajouté à la frustration de ne rien pouvoir faire, du fait de ne pouvoir réagir, que ne soit-ce qu'avec un cri.
Elle se sentait bloquée, immobile. Il n'existait que ce qui restait d'elle et le pénétrant regard qui la maintenait consciente de son existence.
Sara Haouzi, 2ème Bach.


René Magritte, Empire des lumières, 1954

La superstition face à la réalité

"-Merde, mon discours!" Cria le petit enfant quand il était en train de courir derrière ses papiers où il avait écrit quelques mots qu'il voulait présenter en classe.
   Ce jour là il faisait un temps de chien. Quand le petit Alex sortait de chez lui en révisant ses exercices concernant la présentation qu'il devait faire en classe de français, soudain commença une tempête qui provoqua  le vol des papiers. Sans se rendre compte, Alex  suivit ses papiers et après quelques minutes, il se retrouva devant une vieille maison un peu effrayante.
Curieux, Alex décida d'entrer.  En ouvrant la porte, il entendit un bruit bizarre, terrifié il décida d'abandonner la maison mais il était trop tard; tout d'un coup, la porte se ferma derrière lui. Alex demeura glacé un petit moment et malgré sa peur il prit son courage et décida de suivre son chemin en cherchant ses papiers tout en pensant que la maison était hantée et qu'il allait se retrouver face à des fantômes. Son premier regard se dirigea vers les escaliers où il  vit des papiers qui étaient en train de voler au premier étage à cause du vent, il constata que c'était son discours.
Content, il courut pour les ramasser mais une autre surprise l'attendait au premier étage, il remarqua quelque chose qui bougeait et il se souvint de tous les contes d'horreur que sa mère lui avait racontés il y avait quelques années. Une ombre s'approcha du petit enfant en lui disant de ne pas avoir peur et Alex associa cette image au portrait de sa défunte grande mère.  Immédiatement il se rappela  que c'était le jour de la  Toussaint et que les esprits de sa famille morte circulaient autour de chez lui.
   Tout d'un coup Alex tomba de son lit et sa mère vint le réveiller pour prendre son petit déjeuner en famille et c'est à ce moment là qu' il se rendit compte  que ce n'était qu'un cauchemar. 
Mounat El Jarmouni
2ème Bac



FELICITATIONS  À TOUT LE MONDE. NOUS PUBLIERONS  D'AUTRES RÉCITS D'ICI QUELQUES JOURS.











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